Le monastère
Histoire des Clarisses en Isère
1342 Première fondation des clarisses à Moirans avec l’aide du prince Humbert II, dauphin des viennois, rapidement décimée par la peste noire.
1478 Deuxième fondation à Grenoble (à l’emplacement actuel des Halles Sainte-Claire) par Jeanne Bayle, fille du procureur du Conseil Delphinal et avec l’aide du Dauphin, futur Louis XI à qui elle refusa ses hommages. Mais les guerres de religion, la Révolution, la Terreur ont raison de la communauté. En 1792, le monastère est rasé, les sœurs emprisonnées à la prison Sainte-Marie-d’ en-Haut (actuellement musée Dauphinois). Quatre d’entre elles décéderont durant leur incarcération.
1878 Troisième fondation à Grenoble (rue d’Alembert) à l’initiative de la communauté des clarisses de Romans, autrefois fondée par celle de Grenoble.
1964 Le monastère vétuste, en zone bruyante de jour et de nuit, trop petit pour la communauté qui compte trente sœurs, déménage à Voreppe, nord-est de Grenoble, dans un ancien collège ayant subi les aléas de l’histoire ; la communauté le transforme pour l’adapter à la vie monastique.
1968 Bénédiction de la chapelle et construction de l’hospitalité.
Actuellement, le monastère du Clos Saint-Nizier, dans ce cadre splendide, poursuit sa vie ordinaire de présence à Dieu et aux hommes, à l’école de sainte Claire (patronne de la télévision) et de saint François (patron de l’écologie) dans la prière et le travail avec Foi et Espérance.